Ses «cartes diplomatiques et visas» ainsi que ceux des membres de sa famille «sont annulés», précise la lettre, ajoutant que les services de police nigériens «sont instruits afin de procéder à l'expulsion» de M. Itté.
Vendredi soir, les militaires au pouvoir avaient donné 48 heures au diplomate français pour quitter le territoire, ce que Paris a refusé, arguant que ce gouvernement était illégitime et n'avait aucune autorité pour fonder une telle requête.
À l'expiration de ce délai, M. Itté, dont Emmanuel Macron a salué mardi 29 août le travail, se trouvait toujours en poste à Niamey.
Jeudi, le porte-parole de l'état-major français, le colonel Pierre Gaudillière, a prévenu que «les forces militaires françaises sont prêtes à répondre à tout regain de tension qui porterait atteinte aux emprises militaires et diplomatiques françaises au Niger» et que «des dispositions ont été prises pour protéger ces emprises».
AFP